Les maladies chez le Lapin
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1 - Prophylaxie

2 - Les maladies parasitaires

La coccidiose, La galle des oreilles, Strongyloses, Oxyurose, Galle du corps et de la tête, Teigne


3 - Les maladies virales

 

Myxomatose, Maladie hémoragique virale du lapin V.H.D.

4 - Les maladies bactériennes

 

Pasteurelose, Colibaccilisoe, Staphylococcie, Entérocoxemie, Syphilis à tréponèmes , Salomnellose

 

Prophylaxie : 

Comment prévenir l'apparition ou la propagation des maladies

 

1 - Recommandations :

§                Distribuer les médicaments dans du matériel d'abreuvement (abreuvoirs, tuyaux) propre et contenant de l'eau potable.

§               Respecter les doses et les durées de traitement. Calculer la dose de produit nécessaire soit par rapport à la quantité totale d'eau consommée en une journée soit par rapport au poids vif à traiter. 

§               Un traitement vermifuge doit être administré tous les deux mois.

§               Afin de s'assurer de la bonne prise du produit, enfermer les animaux dans un local approprié et ne leur donner à boire que l'eau additionnée du produit. supprimer toute autre source d'abreuvement.

§               Ne pas mélanger un complexe de vitamines et/ou d'oligo-éléments dans une eau de boisson contenant un médicament pour éviter les interactions préjudiciables à l'activité de chaque composant. L'apport de vitamines se fera donc après un traitement antibiotique ou antiparasita

§               Enfin, renouveler la solution buvable tous les jours pour que les produits conservent leur activité.

§               Mettre les lapins malades à l'écart des autres,

§               Ne pas toucher un sujet malade, puis un sujet sain,

§               Eviter le vert aux sujet malades, 

§               Vérifier qu'ils mangent et qu'ils boivent.

2 - Plan de prophylaxie

 

Semaine 1

Complémentation alimentaire des mères en lactation
commencer quelques jours avant la mise bas

Semaine 2

Complémentation alimentaire des mères en lactation

Semaine 3

Complémentation alimentaire des mères en lactation

Semaine 4

Complémentation alimentaire des mères en lactation

Semaine 5

Prévention anticoccidienne au sevrage

Semaine 6

Complémentation alimentaire au sevrage

Semaine 7

Vermifugation selon pression et antécédents parasitaires

Semaine 8

Antibiothérapie à l'arrivée si les lapins sont achetés à cet âge

Semaine 9

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Semaine 10

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Semaine 11

Prévention anti-coccidienne à renouveler toutes les 4 semaines


Les maladies parasitaires

 

            1 - La coccidiose

 

    La coccidiose du lapin s’exprime sous deux formes : hépatique et intestinale. Si la forme hépatique ne se rencontre plus en élevage rationnel, elle reste fréquente en élevage fermier, comme la forme intestinale.

A - ETIOLOGIE

·               Forme hépatique : Emeria stiedae

·               Forme intestinale : nombreuses espèces. Parmi les plus pathogènes : E.magna, E.irresidua, E.piriformis, E.intestinalis et E.flavescens.

Cycle direct : transmission par eau et aliment contaminés
Emission d’ookystes qui sporulent (30-60 heures dans des conditions favorables)
Un ookyste sporulé, 8 sporozoites = forme résistante et infestante.
Un ookyste ingéré donnera 3 millions d’ookystes émis.
Multiplication dans les cellules intestinales (zones variables selon l’espèce du jejunum jusqu’au rectum)
La période prépatente va de 5 jours (E.media) à 14 jours (E.stiedae)
Entretien des cycles par des porteurs asymptomatiques.

B - SYMPTOMES ET LESIONS

Présents si les coccidies sont presque toujours dans les élevages, la coccidiose s’exprime peu et généralement lors de stress des lapins.

·               FORME HEPATIQUE

Forme latente (fléchissement de la croissance)
Cytolyse hépatique
Cette forme est généralement une découverte d’autopsie : petits nodules blanc jaunâtre dans le parenchyme hépatique, la vésicule et les canaux biliaires

·               FORME INTESTINALE

Simple perte de poids et sous-consommation
Pour les espèces les plus pathogènes : diarrhée, déshydratation, mortalité.
Lésions en « papier mâché » des parois intestinales (épaisses et pâles).

C - TRAITEMENT

 

Sur prescription vétérinaire                              Exemple de produit :

·               Métoxyl  (1ml/L )

·               Baycox ( 1ml/L )

D - PREVENTION

Brûler les litières et flamber les fonds de cage.
Nettoyer les cages et les grilles avec un jet de vapeur haute pression, ou une solution à 10% d’ammoniac.
Garder les clapiers secs et propres. Frotter régulièrement les grilles à la brosse métallique.
Eviter le stress (Intervention à horaires réguliers).
Une prévention médicamenteuse est souhaitable

2 - La galle des oreilles

    Gale psoroptique ou otacariose, cette parasitose fréquente chez le lapin provoque rarement la mort mais est à l’origine de troubles comportementaux et affaiblit les animaux.

A - ETIOLOGIE


Psoroptes cuniculi : acariens qui se multiplient à l’abri et à la chaleur de l’oreille.
Des sarcoptes peuvent coloniser les conduits auditifs.

B - SYMPTOMES ET LESIONS

Au début : symptômes discrets. L’animal se secoue fréquemment la tête et se gratte parfois. On peut observer du cérumen dans le fond de l’oreille.
Plus tard : torticolis et spasmes des muscles oculaires. Les oreilles peuvent saigner et la palpation est douloureuse. Une surinfection bactérienne est possible. L’animal maigrit et peut succomber à des infections secondaires. Le dépôt de cérumen est important et des croûtes disposées en feuillets apparaissent.

C - TRAITEMENT


        Sur prescription vétérinaire      
Exemple de produit :   Antigalle bio V.

D - PREVENTION


Isoler les sujets atteints.
Traiter l’ensemble des animaux en contact avec l’animal contaminé.
Nettoyer et désinfecter les cages.
Inspecter plus particulièrement les nouveaux venus dans l’élevage.
Administrer 1 fois par mois 1 ml de produit acaricide dans chaque oreille.


3 - Strongyloses

Les strongyloses, rares en élevage rationnel de lapin, sont un peu plus fréquentes en élevage fermier (0,5% des lapins « à diarrhée »).

A - ETIOLOGIE

Intestin : Trichostrongylus retortaeformis et Trichostrongylus axeï
Estomac : Graphydium strigosum (rare en Europe).

B - SYMPTOMES ET LESIONS

Anémie
Amaigrissement
Diarrhée modérée

C - TRAITEMENT

Sur prescription vétérinaire

D - PREVENTION

Ne pas distribuer de végétaux provenant de pâtures où sont élevés des bovins non vermifugés.


4 - L'oxyurose

    L’oxyurose, de son « vrai » nom oxyuridose, est extrêmement fréquente. Cette parasitose n’a pas d’importance clinique majeure mais elle dérange énormément les lapins… et les propriétaires. Une gêne induite par la localisation du parasite femelle.

A - ETIOLOGIE

Passalurus ambiguus (ver rond de 0.5 à 1cm)
Cycle direct : contamination par aliments et eaux souillées

Localisation des vers adultes dans le caecum et le gros intestin
Les femelles pondent aux environs de l’anus

B - SYMPTOMES ET LESIONS

Amaigrissement
Grattages fréquents de la zone anale
Surinfection fréquente pouvant entraîner une parésie caecale avec diarrhée.

D - TRAITEMENT ET PREVENTION

Consulter votre vétérinaire


5 - La galle du corps et de la tête

 

Rare en France, on la rencontre sur des sujets qui cohabitent avec d’autres rongeurs domestiques. Elle peut provoquer des mortalités en l’absence de traitement.

A - ETIOLOGIE

·               Sarcopte scabiei : acarien à pattes courtes avec des ventouses portées par des pédicules longs et non articulés, rostre court et carré. Son corps est globuleux et la face dorsale porte des écailles triangulaires. Il possède deux groupes d'épines :3 paires antérieures et 7 paires postérieures. Il vit dans la peau du lapin et creuse des galeries dans l’épiderme.

·               Notoedres cati : acarien à pattes courtes avec des ventouses portées par des pédicules longs et non articulés, rostre court et carré. Sa forme est circulaire et la face dorsale porte des stries concentriques et de petites écailles semi-circulaires. Il possède deux groupes d’épines : 4 paires d’épines antérieures et 6 paires postérieures. Il vit dans la peau du lapin et creuse des nids.

B - SYMPTOMES ET LESIONS

Grattage presque permanent, notamment de la tête.
Dépilation sur le menton, le nez, la tête, la base des oreilles et le contour des yeux.
Surinfection des lésions possible.

C - TRAITEMENT

Sur prescription vétérinaire     Exemple de produit : Antigalle bioV. 

D - PREVENTION

Isoler l’animal malade : maladie très contagieuse et transmissible à l’homme.
L’application préventive d’un acaricide dans les locaux, n’est pas nécessaire (parasitose rare), sauf si des cas se déclarent dans l’élevage.

 


6 - La teigne

A - ETIOLOGIE

Trichophyton mentagrophytes (le plus fréquent)
Microsporum canis

B - SYMPTOMES ET LESIONS

Dépilation circulaire rougeâtre, recouverte par une matière blanche floconneuse
Visible prioritairement sur les oreilles et la tête
Rarement sur-infectée
Une tonte complète peut mettre en évidence des zones d’implantation sur l’ensemble du corps (les poils longs cachent les lésions)
Existe une forme rare dite « tondante » : l’animal a des poils cassés à leur base sur l’ensemble du corps

C - TRAITEMENT

Sur prescription vétérinaire    Exemple de produit : Imavéral

D - PREVENTION

Nettoyer régulier des élevages (poils morts = vecteurs de la teigne)
Pulvériser de fleur de souffre sur le matériel dans les élevages à risque

 

Les maladies virales

 

1 - La myxomatose

 C’est la maladie virale la plus connue et qui reste très présente en France. Elles est très contagieuse. Autrefois saisonnière, elle s’exprime désormais toute l’année et revêt des formes atypiques de plus en plus difficiles à déceler.

A - ETIOLOGIE

Poxvirus : famille des leporipoxvirus. Résistant dans le milieu extérieur, il en existe plusieurs souches avec des pathogénicités différentes.
La contamination peut se faire par piqûre d’insecte (puce, moustique, mouche), par la semence du mâle ou par simple contact.

B - SYMPTOMES ET LESIONS

·               Forme classique aiguë : évolution très rapide et forte mortalité. Cette forme de myxomatose tend à disparaître.

·               Forme classique nodulaire : forme fréquente en élevage fermier. Caractère saisonnier (du printemps à l’automne). Inoculation par piqûre de puce (Spilopsillus cuniculi). Un premier myxome apparaît au point d’inoculation (simple rougeur ou petite papule), puis d’autres, sous forme nodulaire, apparaissent sur les paupières, les oreilles, les parties génitales et le nez.

·               Forme « boutons rouges » : sur les lapins angora

C - TRAITEMENT

Aucun traitement mais il existe des vaccins...
Conseiller l’abattage du lapin contaminé et la destruction de son environnement
Désinfecter et pulvériser un produit virucide sur le matériel de l’élevage matin et soir

D - PREVENTION

Installer des moustiquaires et des insecticides
Désinfecter l’environnement
Utiliser des aiguilles à usage unique ou (effectif nombreux) changer souvent les aiguilles, ou utiliser un appareil en intra-dermo.
Vacciner : Favoriser le développement de l’immunité. Eviter tout « vide » vaccinal.

2 - La maladie hémoragique virale du lapin : V.H.D.

    La maladie hémorragique virale (ou VHD) a été découverte en 1984, en Chine. En France, les premiers cas sont identifiés en 1988. De nos jours, de nombreux foyers apparaissent encore, mettant en évidence la persistance du virus. Cette maladie touche les lapins adultes ou pré-adultes, rarement les jeunes lapereaux.

A - ETIOLOGIE

Calicivirus
Transmission possible par contact de lapin à lapin.
Elle est rapide : la lapin est excréteur 24 heures après sa contamination.
Le virus n’est pas détruit par la congélation des viandes, vecteurs transfrontaliers.

B - SYMPTOMES ET LESIONS

Expression clinique très atténuée : la maladie évolue très rapidement vers la mort.
Difficultés respiratoires.
Immobilité de l’animal dans un coin de la cage, pattes avant étirées, tête souvent en l’air.
Hypothermie environ 38°C (précédée d’un pic thermique (jusqu’à 41.5°C) la veille).
Epistaxis (sang autour des narines) ou du sang à l’anus.
Ictère : teinte jaunâtre des organes.
Nécrose du thymus et coagulation intravasculaire disséminée sur le foie, le rein, le poumon.
oedèmes.

C - TRAITEMENT

Aucun traitement possible mais il existe des vaccins...

D - PREVENTION

Fourrage de qualité : éviter le fourrage des champs à lapins sauvages contaminés et le fourrage vert
Eviter le contact entre le chien de la maison et les lapins
Désinfecter le matériel de tatouage
Stopper les prêts ou échanges de reproducteurs
Vacciner : l’immunité est efficace 7 jours après la vaccination.

Les maladies bactériennes

 

1 - La pasteurelose ou coryza

    La pasteurellose une maladie bactérienne très courante chez les lapins : ils sont tous porteurs. Elle se caractérise par une atteinte de l’arbre respiratoire mais aussi par des affections purulentes d’autres organes, voire par une septicémie. Connue depuis longtemps, elle reste une des causes de mortalité les plus fréquentes dans les clapiers.

A - ETIOLOGIE

Pasteurella multocida : coccobacille immobile et asporulé, il résiste mal au milieu ambiant, à la chaleur, au dessèchement et aux antiseptiques.
En revanche, on le trouve dans presque tous les organismes, surtout au niveau des voies respiratoires hautes mais également dans le tractus intestinal.
Sérotypes: A3, A7 et A9 essentiellement.
Bordetella bronchiseptica : germe favorisant
La transmission se fait par contact, ingestion d’eau ou d’aliments contaminés, par les déjections, les puces, tiques et poux.

B - SYMPTOMES ET LESIONS

La maladie apparaît quand le lapin est affaibli (humidité, refroidissement, stress, alimentation incomplète).
Eternuements de plus en plus fréquents, suivis d’un écoulement nasal transparent, devenant blanchâtre à jaune, plus épais, que l’animal essuie avec ses pattes.
L’intérieur des pattes avant est tâché de jaune ou de brun.
Ecoulement des yeux pour les cas les plus graves.
Difficultés respiratoires : Pneumonie, bronchite ou pleurésie.
Localisation extra-respiratoire : peau (abcès cutanés, inflammations suppuratives), mamelle (abcès), utérus (métrites).
Les lésions rencontrées sont variées.
- sinus : dépôts purulents
- poumons : foyer d’hépatisation avec un poumon rouge foncé de consistance modifiée et abcès, pleurésie : dépôt de fibrine ou de pus à la surface de la plèvre.
- Peau : abcès isolé et volumineux (gorge, patte, dos)
- Mamelle : abcès fréquents
- Appareil génital : présence de pus dans l’utérus.

C - TRAITEMENT

Sur prescription vétérinaire ou TIAMULINE

D - PREVENTION

Respecter une bonne hygiène des locaux : dépoussiérage régulier. Pas de lavages sans séchages.
Eviter les courants d’air et la chaleur excessive.
Aérer les locaux.

2 - Le colibacciliose

    La colibacillose fait partie des grandes pathologies cunicoles. En bonne santé, un lapin héberge peu de colibacilles dans son tube digestif. Un dérèglement du pH intestinal favorisera la colonisation. C’est alors une maladie qui diffuse largement. Elle présente des difficultés de diagnostic et de traitement. La réussite de ce dernier passe par un diagnostic rapide et un bon ciblage dès la première intervention.

A - ETIOLOGIE

Souches entéropathogènes d’ Escherichia coli
Les sérotypes principaux en France sont : O103 (le plus connu) , O2, O15

B - SYMPTOMES ET LESIONS

·               Chez les reproductrices : diarrhée brutale autour des mises bas.

·               Chez les lapereaux au nid : dans les 10 premiers jours après la mise bas : diarrhée jaunâtre. On note souvent des points de nécrose hépatiques. La parenchyme est parsemé de petits points blancs (visibles à la lumière)

·               Chez les lapins sevrés de 4 à 6 semaines : les intestins se remplissent de liquide avec des hémorragies pétéchiales de la face séreuse. On observe une prostration, une cachexie et une diarrhée très liquide qui survient dans les 20 jours post sevrage.

·               Les lapins d’engraissement peuvent aussi exprimer à tout âge une colibacillose (diarrhée)

·               Lésions : peu caractéristiques, rappelant souvent l’entérotoxémie.

C - TRAITEMENT

Sur prescription vétérinaire

D - PREVENTION

Hygiène des locaux et de l’eau
Régime alimentaire à haute teneur en fibres chez les lapins sevrés
Dépister et isoler les animaux porteurs
Maintenir l’équilibre microbien du cheptel : éviter les renouvellements trop importants

3 - Staphylococcie

    Après les crises aigues des années 1982-1985, la staphylococcie était de mieux en mieux maîtrisée. Ella a repris depuis 1992 une place importante avec des expressions chroniques fréquentes, particulièrement en élevage rationnel.

A - ETIOLOGIE

Staphylococcus aureus : cocci immobile de diamètre de 0,1-1 mm. Il se présente isolé et se divise dans plusieurs plans pour former des amas réguliers de diplocoques ou des paquets réalisant l’aspect caractéristique d’une grappe de raisin. Il résiste aux variations de température et au choc osmotique. Il est hébergé chez des porteurs sains au niveau de la peau et des muqueuses.
Transmission par contact ( mains des manipulateurs, aiguilles et litière des nids)

B - SYMPTOMES ET LESIONS

Expression aigue ou chronique
Amaigrissement des jeunes femelles lors des (3) premières mises bas
Mortalité anormale au nid : les femelles élèvent mal et les petits meurent en trop grande quantité.
Fréquence élevée des maux de pattes, mammites, métrites, abcès divers
Forme aigue septicémique : fièvre, dépression, anorexie et mort.
Lésions : pustules sur les jeunes lapereaux (cas aigus) et lésions suppuratives chez les adultes

C - TRAITEMENT

Sur prescription vétérinaire ou TIAMULINE

D - PREVENTION

Surveillance et dépistage
Hygiène des interventions et des nids
Elimination des lapins à lésions ou avec des résultats suspects.

4 - L'enterocoxémie

    Syndrome surtout connu en élevage industriel. En élevage fermier, elle apparaît de façon accidentelle et conjoncturelle. Elle touche essentiellement les lapins âgés de 4 à 8 semaines, mais aussi les adultes et les jeunes. On connaît mal le mode de transmission du micro-organisme responsable de cette maladie. On pense qu’il s’agit d’un commensal, normalement présent en petit nombre.

A - ETIOLOGIE

Clostridium perfringens de type A
Clostridium perfringens de type E (rare)
Les écarts de température de plus de 10°C entre le jour et la nuit et l’humidité accentuent les risques.

B - SYMPTOMES ET LESIONS

Mortalité brutale
Autopsie : intestin dilaté, contenu caecal liquide malodorant avec des gaz, paroi hémorragique, foie dégénéré et reins congestionnés
Autres signes : léthargie, pelage rugueux, léger ramollissement des crottes et production de mucus, région périnéale souillée par des matières fécales brun verdâtre, ballonnements

C - TRAITEMENT

Sur prescription vétérinaire, il existe des vaccins et traitement curatif et préventif.

D - PREVENTION

Réduire le stress
Eviter les consommations irrégulières et les démarrages trop rapides des animaux
Favoriser les régimes alimentaires à haute teneur en fibres (foin et paille à volonté)

5 - Syphilis a tréponèmes

    Maladie vénérienne spécifique du lapin, la syphilis (Spirochétose ou encore Tréponèmose).est une maladie devenue très rare. Elle se rencontre en élevages fermiers, lors de mauvaises hygiènes ou d’introduction d’un mâle contaminé.

A - ETIOLOGIE

Treponema cuniculi : tréponème très mobile, spiralé, se déplaçant par ondulation.
Même si ce germe est proche de celui de la syphilis humaine, la transmission à l’homme est impossible.
La contamination se fait au moment de l’accouplement, à partir des sérosités, des croûtes ou des poils contaminés. Les replis périgénitaux peuvent héberger le tréponème plusieurs semaines sans se multiplier. Les lapins peuvent aussi être contaminés dans des cages souillées par des croûtes ou des sérosités.
Incubation : 3 à 6 semaines

B - SYMPTOMES ET LESIONS

Chez le mâle : changement de la libido ; il « hésite » à saillir.
Organes génitaux : inflammation du prépuce et du fourreau. Pénis irrité. Testicules exceptionnellement enflammées.
Sur le scortum ou les lèvres de la vulve apparaissent des petites vésicules et des ulcères recouverts par une croûte épaisse (observées aussi sur les paupières et le nez). Ces croûtes ne disparaissent pas et se reforment dès qu’on les retire.

C - TRAITEMENT

Sur prescription vétérinaire

D - PREVENTION

Faire observer une quarantaine pour les mâles achetés

Désinfecter la cage avant d’y mettre un nouvel animal

6 - La salmonélose

    Maladie dont le nombre de cas est en augmentation, la salmonellose peut toucher toutes les espèces animales, y compris l’Homme.

A - ETIOLOGIE

Essentiellement Salmonella typhimurium et Salmonella enteritidis

B - SYMPTOMES ET LESIONS

Avortement en fin de gestation
Mortalité des femelles en fin de gestation ou mise bas avec diarrhée, parfois péritonite
Mortalités brutales au nid en fin de première semaine avec diarrhée.
Lésions : hypertrophie de la rate, nécrose hépatique ponctiforme, nécrose de l’appendice du caecum, métrite, péricardite, entérite

C - TRAITEMENT

Sur prescription vétérinaire

D - PREVENTION

Sanitaire et hygiène

 

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